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Création : 06/05/2012 à 06:10 Mise à jour : 13/12/2018 à 14:33

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2 articles taggés Jane WHITE

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REVANCHE / Les actrices noires au cinema / L'absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu'à la fin des 1940's). Cette absence de représentation s'explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l'écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C'est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d'existence des esclaves (abolition en 1865). De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d'acteurs noirs, poids des préjugés). Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l'esclavage, au moins indirectement : - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s'inspire d'un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l'épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d'ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916). - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s'intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l'esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l'oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL ). Au bout du compte, les conséquences de l'esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées. Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur, danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir (« Le chanteur de Jazz » d'Alan CROSLAND). Les rôles de Noirs à l'écran s'avèrent très stéréotypés (syndrome de l'oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices. Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d'Elia KAZAN ; « L'intrus » d'après W. FAULKNER). Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu'acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent. Au fond, il incarne l'idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu'il était possible pour les Noirs d'être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l'action militante). Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu'il voulait faire, George ROMERO utilise le cinéma de genre (l'horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s'attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu'à l'extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d'être noir... (cf. Rouge n° 2124). A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l'écran. Des films plus en phase en tout cas avec l'existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l'écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.

REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.REVANCHE / Les actrices noires au cinema /  L’absence de représentation des Noirs ou alors de manière tout à fait négative (début XXème jusqu’à la fin des 1940’s).    Cette absence de représentation s’explique assez facilement, compte tenu des lois ségrégationnistes et du racisme ambiant, dans le sud des Etats-Unis notamment. Impossible dans ces conditions de choisir un Noir pour héros. Le code censure interdisait également de représenter à l’écran des relations sexuelles entre personnes de races différentes ou des scènes de violence. C’est la raison pour laquelle les premiers films ne reviennent guère sur les dures conditions d’existence des esclaves (abolition en 1865).   De la même manière, les rôles de Noirs sont joués généralement par des acteurs blancs grimés (absence d’acteurs noirs, poids des préjugés).   Néanmoins, deux grands classiques du cinéma américain évoque l’esclavage, au moins indirectement :     - « Birth of a nation » (1915) de D.W. GRIFFITH, qui s’inspire d’un livre de Thomas DIXON (The Klansman), à la gloire du Ku Klux Klan. Le réalisateur y décrit l’épouvante provoquée par un pouvoir noir qui règnerait dans le Sud depuis la fin de la guerre de Sécession. Les accusations de racisme poussent d’ailleurs GRIFFITH à réaliser « Intolérance » (1916).   - Dans « Autant en emporte le vent », le travail des esclaves dans les champs est peu montré. Le rôle s’intéresse avant tout à la nourrice de Scarlet, rôle typique de l’esclave domestique qui vénère sa maîtresse et se plie à toutes ses volontés (ce rôle vaudra l’oscar du meilleur second rôle féminin à Hattie MacDANIEL  ). Au bout du compte, les conséquences de l’esclavage ne sont pas, ou fugacement, évoquées.   Après la première guerre mondiale, la représentation des Noirs évolue quelque peu, mais ils restent cantonnés dans un très petit nombre de rôles : serviteur,  danseur, musicien. En effet, musique et danse sont les rares talents reconnus alors aux Noirs. La découverte du Jazz met ainsi à la mode le folklore noir  (« Le chanteur de Jazz » d’Alan CROSLAND).  Les rôles de  Noirs à l’écran s’avèrent très stéréotypés (syndrome de l’oncle Tom) avec des personnages souriants et irréprochables, qui acceptent toutes les injustices.   Il faut vraiment attendre la fin des années 1940 pour voir des films qui proposent des rôles positifs aux Noirs Américains (« Pinky » d’Elia KAZAN ; « L’intrus » d’après W. FAULKNER).  Sidney POITIER, premier acteur noir vraiment reconnu à Hollywood  incarne ainsi un médecin brillant ("No way out" de MANKIEWICZ en 1950), un officier de police surdoué dans « la chaleur de la nuit » de Norman JEWISON (1968), un brillant chimiste dans « Devine qui vient dîner ? » de Stanley KRAMER (1967). Il campe des personnages bien sous tous rapports, présentables, issus de la classe moyenne mais davantage tolérés qu’acceptés par la société blanche dans laquelle ils évoluent.    Au fond, il incarne l’idéal intégrationniste. Les films dans lesquels apparaissait Sidney POITIER laissaient entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant différente pour beaucoup ( émeutes raciales qui secouent les Etats-Unis, appel des Black Panthers à passer à l’action militante).     Ne pouvant traiter ouvertement du racisme dans le film qu’il voulait faire, George ROMERO  utilise le cinéma de genre (l’horreur) pour traiter du racisme, en évitant ainsi  la censure directe. Dans "La Nuit des morts-vivants" (1968), il stigmatise les travers individualistes de la société états-unienne et de ses valeurs familiales, et s’attaque au racisme qui la gangrène : une petite fille achève sa mère adorée à coups de truelle, un frère devenu zombie revient dévorer sa s½ur, pendant qu’à l’extérieur, les humains se regroupent en milices fascistes et finissent par tuer le seul personnage positif du film, ayant survécu aux zombies, mais qui a le malheur d’être noir… (cf. Rouge n° 2124).   A parti de 1971, la naissance de la Blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation ») constitue la première offensive cinématographique noire contre la représentation traditionnelle et dévalorisante des Noirs à l’écran. Des films plus en phase en tout cas avec l’existence des Afro-américains, notamment dans les ghettos. Pour la première fois, ils deviennent acteurs de leur destin à l’écran, plus seulement des personnages passifs. (de haut en bas) Pearl BAILEY (29 Mars 1918 - 17 Août 1990, actrice-chanteuse) / Dorothy DANDRIDGE (9 Novembre 1922 - 8 Septembre 1965, actrice) / Thelma CARPENTER (15 Janvier 1922 - 14 Mai 1997, actrice-chanteuse) / Hattie MacDANIEL (10 Juin 1895 - 26 Octobre 1952, actrice) / Carmen De LAVALLADE (6 Mars 1931, actrice-danseuse) / Joyce BRYANT surnommée "The black Marilyn MONROE" (actrice-chanteuse) / Diahann CARROLL (17 Juillet 1935, actrice-chanteuse) / Jane WHITE (30 Octobre 1922 - 24 Juillet 2011, actrice). La plupart des photos sont signées Carl Van VERCHTEN, prisent dans les années 40-50.
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CITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme. » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODES

CITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODESCITATION / « Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.  » de Eugène LABICHE (de haut en bas) Sophia LOREN / Ingrid BERGMAN / Joan CRAWFORD / Lana TURNER / June HAVER / Jane WHITE / Rita HAYWORTH / Julie Anne RHODES
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